La face cachée des casques rouges

Posté par Jérôme Larché le 4 mai 2010

          Les déclarations décomplexées en mars 2010 d’Anders Fogh Rasmussen, Secrétaire Général de l’OTAN, qui considère que les ONG présentes dans le conflit en Afghanistan doivent devenir des auxiliaires des forces de la coalition en faisant du « soft power »[1], rappellent étrangement celles de Colin Powell en 2001 pour qui les ONG, et notamment les ONG américaines, étaient des « multiplicateurs de force » de la politique étrangère américaine.

Lire la suite sur le site www.grotius.fr ou en ouvrant le pdf suivant: La face cachée des casques rouges dans Crises et conflits pdf lafacecachedescasquesrouges.pdf


[1] www.afghanaid.org.uk/news.php/16/acbar_press_release_ngos_are_not_a_soft_power      

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Les recalés de Calais (épisode 1)

Posté par Jérôme Larché le 4 mai 2010

 Article écrit par Amandine Clinckspoor

Nous sommes en France, Calais ville du Nord Pas De Calais.Une petite ville sur la côte d’opale, une cité sans attraits particuliers. Ni moche, ni jolie, elle est là plantée juste en face des côtes anglaises.Particularité peut-être insignifiante pour certains, mais qui devient pour d’autres existentielle.Ici, sur ce lopin de terre français des milliers d’étrangers viennent se poser une journée, une nuit, une semaine, un mois, des mois.. Calais est un lieu de transit où stationne l’espoir de ces personnes.calais.bmp Depuis maintenant 7 ans les migrants sont dans les rues, sont dans des squats, sont au bord des plages.

La fermeture du camp de Sangatte en 5 novembre 2002, par Monsieur Sarkozy alors Ministre de l’Intérieur, a poussé les gens à se déplacer vers Calais, vers la ville.

Petit à petit la vie a suivi son cours, par nécessité, par besoin et a toutefois fait son bout de chemin.

Les migrants ont trouvé des repères temporaires en installant une « jungle », un terrain pas plus grand qu’un stade de foot où étaient montées des petites baraques de fortune.

Ce bout de terrain permettait aux migrants, pour la plupart d’origine afghane, de se retrouver à l’extérieur du centre de Calais et d’avoir un toit pour dormir et s’abriter des aléas météorologiques.

La vie s’organisait, au fur et à mesure la jungle s’est structurée avec un restaurant, une épicerie, une mosquée, un coiffeur et des habitations dérisoires mais constituait tout de même un refuge.

Les migrants toujours de passage, ne souhaitaient évidemment pas s’y installer car elle restait très sommaire et les conditions de vie n’y étaient pas favorables.

Cependant ils avaient un lieu à eux, où ils ne gênaient pas sauf à la vue.

Toutefois une jungle en France fait désordre, le tourisme, l’image de la France était alors touchée. Résultat il y a 6 mois, le 22 septembre 2009, Monsieur Besson Ministre de l’Immigration ordonne le démantèlement de ce lieu.

Depuis des centaines de personnes errent dans les rues, sous les ponts, pas même une tente n’est autorisée car considérée comme un habitat !

La volonté de l’Etat, de la ville est de les rendre invisibles, qu’on ne les voit pas dans le paysage calaisien.
A travers un blog, les mots simples et le regard d’une jeune fille qui s’insurge de cette France, celle qui pendant 20 ans de scolarité l’a éduqué aux valeurs de solidarité, fraternité et respect.

Ses courts séjours à Calais, en tant que bénévole pour SALAM, l’ont tous dirigé vers la même envie, le même besoin : informer le plus de monde possible sur ce qu’il se passe ici, là-bas, « chez nous » en France !

Les articles relatent les faits divers de cet hiver et le quotidien des migrants ainsi que des bénévoles.

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Atiq Rahimi: un poète afghan qui écris…et agis

Posté par Jérôme Larché le 1 mai 2010

Atiq Rahimi est un homme qui n’a peut-être pas choisi d’être éclectique, mais les choix de la vie en ont décidé ainsi.

atiqrahimi.bmp

Sur Wikipedia, on apprend ainsi ainsi qu’ « il est né le 26 février 1962 à Kaboul. Il vit la guerre d’Afghanistan de 1979 à 1984, puis il se réfugie au Pakistan. Après avoir demandé l’asile politique à la France, il obtient son doctorat en audiovisuel à la Sorbonne. Pendant ce temps, son frère, communiste, resté en Afghanistan, est assassiné en 1989, mais Atiq Rahimi n’app rend sa mort qu’un an plus tard. Son premier long-métrage Terre et cendres, présenté dans la section Un Certain Regard a u festival de Cannes 2004, a obtenu le Prix du Regard vers l’Avenir. Contrairement à ses trois premiers romans écrits en persan, Syngué sabour. Pierre de patience est directement écrit en français : « Il me fallait une autre langue que la mienne pour parler des tabous ». Il obtient le prix Goncourt le 10 novembre 2008. »

Syngué Sabour, Pierre de patience est l’histoire d’une afghane qui vient de perdre son mari, combattant d’Allah. Tout en veilant son mari, elle laisse surgir du fond d’elle même des mots de rage et de désirs, contenus toute une vie par les traditions et les circonstances. Ses cris et ses prières traduisent tout cela à la fois. Elle le dit aussi avec des mots qu’elle n’avait jamais osé prononcer, des mots chargés de désirs et de plaisirs interdits. En persan, syngué sabour signifie pierre de patience, et il parait qu’existait autrefois une pierre à qui l’on pouvait tout confier, jusqu’à ce qu’elle éclate. « . ..Et ce jour là, tu es délivré de toutes tes souffrances, de toutes tes peines. »

 Des exilés afghans

Au delà de ces écrits, Ariq Rahimi a su mobiliser la communauté afghane de Paris, et au delà, sur la problématique des sans-papiers afghans à Paris. Dans le cadre du Collectif Afgans Paris, il a ainsi publié une lettre ouverte en janvier 2010, et a demandé en compagnie d’autres associations comme les Enfants de Don Quichotte et Médecins du Monde, « un toit pour les exilés du Xème ».

 

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